vendredi 17 février 2017

Amour

Dans mon monde,
il n'y a pas de licornes
enchanteresses,
arcs-en-ciel
sourire Colgate,
ou alors,
seulement dans mes rires.
Il n'y a pas de
douce magie
ni de
tendres fées.
Les mamans ne sont pas
de belles reines blanches et pures
et les papas
de bienveillants barbus forts et confiants.

Dans mon monde,
il ne fait pas souvent
bon vivre
pour qui n'a pas les clefs,
qui craint
labyrinthes
et
rocailles.
Gare aux
nauséeux
et
vertigineux.

Tu n'es ni l'un ni l'autre.
Tu n'as pas peur de ça.
Ni de grand-chose d'ailleurs.
Sauf de te perdre, toi.
Tu n'as pas peur quand tout m'inquiète.
Tu me regardes étonné
sans jamais juger
et tu me prends la main.
Tu me devances
dans mes propres
labyrinthes.
Parfois même,
tu te plantes devant eux
et les voilà qui
disparaissent.
Tu apaises les tempêtes
qui battent ces mystères
où je cogne.
Je demande et tu es là
sans faillir.
Parfois tu rêves,
tu t'évades,
je crois te perdre ;
mais tu reviens dès
qu'un appel
te vibre.
Et tu ouvres grand tes bras
beaucoup plus grand que
moi et mes
tortillons labyrinthes.

Toujours,
je ferai moi aussi mes bras
plus grands que
toi et tes douleurs.
Tu ne te perdras pas.
Tu ne te perdras plus.
Sans promettre,
(Ô Mon Dieu non pas ça !)
je te donne ma parole.
Si tu poussais trop loin
le silence,
ton dangereux silence,
mortel,
J'irai te chercher jusqu'au bout,
malgré les coups à prendre,
Même si je dois affronter
ta colère
et tes méchants démons.
J'ai peur de moi, parfois comme une enfant.
Jamais de toi, cette fois comme une terre ferme
sur laquelle tu peux
et pourras
te tenir fort debout
ou te laisser tomber
libre
accueilli quoi que quoi qui.
Si tel n'était plus le cas,
Fronce les sourcils.
Alors,
J'écouterai ton cœur
pour t'aimer
juste
mieux.

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