Plongée au vif du labyrinthe du désir,
ma volonté s'égare, se disperse et s'emmêle
entre les haies de roses, chemins intemporels,
baisse les armes, fondue et se laisse gésir.
Autour de moi ondulent voluptueux plaisirs
je suis lovée gavée du trésor éternel
de la tentation et des rêves charnels.
Tous m'enlacent lascifs, m'offrent de les saisir.
Je demeure immobile, avalée de douceur
cohabitant sans honte avec ardeur, douleur
d'aspirer, suffoquant de soif d'exaltation.
Ce dédale sinueux où Il Faut avoir peur !
me caresse élégant pénétrant de torpeur,
m'engloutissant de ses spécieuses passions.
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