dimanche 12 mai 2013

Longues et lentes années ont enfoncé l’oubli,
Je t’ai mis dans un coin loin de mon quotidien,
Sous les sombres décombres enseveli,
Annulé, nié, peut-être interdit, bien éteint.

Dans mes rêves, mes jeux et dessins, tu reviens.
Vrai, tu te glisses, tu t’immisces dans ma vie,
Tu t’installes roi du monde en son sein.
Sage serein, tendre sourire,  vieux mort ravi.

Libre de mes racines mais tu me poursuis
Tu me traques sans cesse le jour et la nuit,
Effrayée, désarmée, je prie d’être épargnée.

Ridicule méprise, c'est l'espoir que je fuis !
Je respire l’air pur, tu regardes sans bruit.
Vieux mort, esprit, peux-tu m’accompagner ?

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