Etendue tendrement au creux d’un hôpital,
Je te revois brillante au fond de mes nuits
Tu es ma chère vieille femme à l’agonie.
Diva, noble duchesse, cesse ton récital.
Dès l’enfance, tu règnas sur la cour,
princesse,
Le port altier, le regard droit et implacable,
Face à tes vils sujets, souveraine impeccable,
Les regards t’adorant, minuscule déesse.
La vie te consacra formidable prêtresse
Du temple de Vénus, infrangible cristal,
Délirante beauté, rêvée, violée, honnie.
Le temps te rattrapa, ruine inéluctable.
La douleur s’encrassa, désir mort, corps
pourri.
A toi,
fière altesse, la beauté fut fatale.
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