Exilé
autoproclamé,
en
bottes de sept lieues,
de
villes en déserts,
vu
de la lune,
une
vraie puce
qui
saute qui saute qui saute
sur
sa baballe bleue.
15
ans,
il
s'est fait la malle,
sac
au dos (question pratique),
il
a calmement
fermement
dit au
revoir
ou pas
à
tout le monde.
Et
il est parti
dans
son 1er
avion.
Tous
les autres
cois
sur
le cul
cons
disons-le.
Certains
pleurent,
pas
forcément la mère,
il
y a des mères qui ne pleurent
pas,
même
l'enfant en vayance.
Lui,
depuis
ses 15 ans,
il
saute,
grimpe,
nage,
rampe,
dort,
aux
quatre coins du monde.
Il
veut
avant
la mort
avoir
tout vu.
Il
rêve qu'il veut.
Il
s'exile
encore
et encore,
toujours
ailleurs,
toujours
peut-être
chez
lui.
Il
traverse
les
coulées
lave
terre
les
chutes
pluie
vagues
les
horizons
dunes
mer
les
murs
roches
glace.
Il
transperce,
respire
de l'entraille
chaque
sol.
Il
s'ancre,
s'y
laisse
envelopper.
L'exilé
l'oiseau
à
tire-d'ailes
de
miette en miette
de
monts en vaux
le
bec au vent
la
tête nerveuse,
jamais
entre les mains,
jamais
niché,
toujours
glissant
filant
volant
ou
sautillant,
véloce,
partout
ailleurs
toujours
ici,
l'exilé
peut-être
le
plus terrien
volatile.
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