Le corps échappe,
la tête flotte,
l'un et l'autre dérivent,
des courants
divergents,
en V,
déviation,
dé-vie,
évidés l'un de l'autre,
gonflés de trop,
de l'étranger,
ingérants,
impuissants.
La tête coupée
divague
dans ses volutes
ineptes,
nage en opposé,
trouve la branche du
V
qui ne revirera
pas,
qui allongera le plus loin
possible
ses tentacules
avortés
au large
de son
ex-corps.
La tête croit avoir
perdu
ses membres
trahie
mais c'est elle qui
crachant sur l'autre
est l'une qui
vogue
en opposé.
C'est elle qui a
tenu
l'arme
sur la gorge
et tranché
dans le vif,
guillotineuse accomplie.
C'est elle qui
vole
et
se révolte
contre son propre
vivant.
C'et elle qui vue
aux gémonies
l'évidence
de l'avec.
Elle crie contre
et croit à sa bonne foi.
Elle se dégoûte de
toucher à ce corps
et crie au viol.
Et pourtant,
tu n'es rien sans lui !
Pauvre folle…
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