La dureté de l’air et de ses acolytes,
cohorte en armes chacun à son poste
après ces lentes et nombreuses heures de trêve.
Années de décadence
Ils se sont avinés, sont descendus là d’où on ne revient pas.
Mais l’appel du combat les a secoués d’un souffle régénérant.
Et les voilà sur pied en bottes au garde à vous de
l’ambitieuse Angustia
aux ailes repoussées
retroussées
babines baveuses
de pouvoir en promesse.
L’atmosphère toute entière lui jure fidélité,
en indécrottable girouette
opportuniste résolue et imprenable.
Le ciel est orageux et annonce le chaos
attendu, prié, désespéré par Mesdames Peur, Phobie, Stupeur,
bagarreuses de toujours
incontrôlables de fièvre rageuse.
Sous la houlette d’Angus,
elles sèment cultivent chérissent chouchoutent
les tremblements
les suées
les coups de cœur
les pieds qui puent
la calvitie
le cancer du stress.
Le terrain s’humidifie, se flétrit, se lézarde, s’effrite, s’émiette
et les deux trois quatre ou cinquante camps ennemis se reforment
instinctifs.
Les tranchées dentellent à nouveau le poitrail en feu.
Les barbelés et barricades enfoncent sans pitié leurs échardes dans les plus fines couches de chair, premières attaquées, premières abattues, c’est le jeu dit-on.
Les plus fragiles chairs à canon d’Angus la virile.
Mais pour l’instant, c’est le branle-bas de combat, sans autre perspective.
Elles espèrent toutes ces femelles fatales mais la reddition des belligérants actuels n’a pas été rendue.
Elles ont sauté sur le moment de faiblesse,
comme toujours aux aguets, alerte, chiennes de chasse furieuses.
Elles ont le sang aux yeux, le diable au corps, servantes de l’ultime Diviseur.
Elles se préparent à chaque mollesse pour capturer le sceptre et ses éclats.
Elles crèvent de rage quand elles se heurtent
presque toujours
depuis des mois consécutifs, solidaires et douillets,
au regain d’énergie du bon vivant,
du bien bâti,
la victime révolue.
Elles se cassent le nez comme des bêtes à cornes foncent dans le tas
ignorantes d’un tas de quoi.
Elles en flambent de honte, en crêpe suzette monumentale, aussi vite dit que fait.
Elles ne reviendront pas avant la saint Glinglin, celle qui rend fou, la saint Zinzin, au mois Toctoc.
La date sans existence, comme toutes les autres, imaginaire et douloureuse, en transparence derrière chaque jour,
Une impasse
toujours béante
sans laquelle,
sans elles aussi,
on s’ennuierai,
peut-être.
cohorte en armes chacun à son poste
après ces lentes et nombreuses heures de trêve.
Années de décadence
Ils se sont avinés, sont descendus là d’où on ne revient pas.
Mais l’appel du combat les a secoués d’un souffle régénérant.
Et les voilà sur pied en bottes au garde à vous de
l’ambitieuse Angustia
aux ailes repoussées
retroussées
babines baveuses
de pouvoir en promesse.
L’atmosphère toute entière lui jure fidélité,
en indécrottable girouette
opportuniste résolue et imprenable.
Le ciel est orageux et annonce le chaos
attendu, prié, désespéré par Mesdames Peur, Phobie, Stupeur,
bagarreuses de toujours
incontrôlables de fièvre rageuse.
Sous la houlette d’Angus,
elles sèment cultivent chérissent chouchoutent
les tremblements
les suées
les coups de cœur
les pieds qui puent
la calvitie
le cancer du stress.
Le terrain s’humidifie, se flétrit, se lézarde, s’effrite, s’émiette
et les deux trois quatre ou cinquante camps ennemis se reforment
instinctifs.
Les tranchées dentellent à nouveau le poitrail en feu.
Les barbelés et barricades enfoncent sans pitié leurs échardes dans les plus fines couches de chair, premières attaquées, premières abattues, c’est le jeu dit-on.
Les plus fragiles chairs à canon d’Angus la virile.
Mais pour l’instant, c’est le branle-bas de combat, sans autre perspective.
Elles espèrent toutes ces femelles fatales mais la reddition des belligérants actuels n’a pas été rendue.
Elles ont sauté sur le moment de faiblesse,
comme toujours aux aguets, alerte, chiennes de chasse furieuses.
Elles ont le sang aux yeux, le diable au corps, servantes de l’ultime Diviseur.
Elles se préparent à chaque mollesse pour capturer le sceptre et ses éclats.
Elles crèvent de rage quand elles se heurtent
presque toujours
depuis des mois consécutifs, solidaires et douillets,
au regain d’énergie du bon vivant,
du bien bâti,
la victime révolue.
Elles se cassent le nez comme des bêtes à cornes foncent dans le tas
ignorantes d’un tas de quoi.
Elles en flambent de honte, en crêpe suzette monumentale, aussi vite dit que fait.
Elles ne reviendront pas avant la saint Glinglin, celle qui rend fou, la saint Zinzin, au mois Toctoc.
La date sans existence, comme toutes les autres, imaginaire et douloureuse, en transparence derrière chaque jour,
Une impasse
toujours béante
sans laquelle,
sans elles aussi,
on s’ennuierai,
peut-être.
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