Le corps croule.
Contraintes à la chaîne.
Criées sur tous les toits.
De midi à minuit.
Grand écart
de ci à ça,
de ô à ü,
tout en même temps,
tout savoir faire,
tout accepter,
pour pas se laisser dépasser,
passer sa chance.
La tête s'engage
et crâne,
le corps cravache,
tenir le rythme.
La tête s'emballe,
et rit bêtement,
se dope en crack.
Les bras en tombent,
jambes de coton,
le cœur mollit,
ou tonne paniqué.
La tête s'enkyste
et surchauffe,
le corps concède.
Il s'amaigrit
bientôt macrocéphale,
machinerie oubliée.
Les mécanos galopent,
les petites mains s'affairent,
ne dorment plus
mais prient
pour la loi unique,
divine ou autre,
autoritaire.
Mais une seule
voie,
sans cul de sac.
La tête s'enfume
et implose,
le corps s'affaisse.
Il avait prévenu
qu'on ne peut pas tout faire
qu'on ne sait pas tout faire,
que le Code du Travail,
qu'on doit choisir dans la vie,
et respecter chacun.
Alors la tyrannie du Tout,
ordonné par une seule,
le corps s'en balance
et part se requinquer
loin de sa tête pensante.
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