Le
cœur frappe
comme
un dératé.
Il
ne s'arrête pas.
Penser
à
truc,
machin,
bidule,
respirer
et
tout
va mieux...
Non
pas du tout.
Rien
n'arrête ce tambour
battant
qui
pourrait commencer
à
faire mal.
Espèce
d'imbécile !
Ralentis
ou je t'attache !
Eh
non ! Tu ne peux pas m'attacher !
Calme-toi
toi-même,
moi
je n'y peux rien.
C'est
ta faute,
ta
faute,
ta
faute,
je
ne fais qu'obéir.
Ah
ah !
Il
se gausse
ce
débile à toute allure
qui
s'échauffe
insensément.
Débile
à toute allure va !
Il
empêche les autres de faire
ce
qu'ils ont a.
Il
bloque,
barre,
s'étale,
s'étend,
se
répand,
sans
égard pour quiconque de
ses
coéquipiers.
Sale
égoïste va !
Même
tes plus proches,
les
pulmonaires,
se
font coincer dans
un
coin
par
ton ego
surdi-
mensionné.
Tu
paieras ta mégalo.
Je
te déteste !
Il
rit de bon cœur.
Je
suis trahie par mon propre
cœur.
Mon
organe le plus cher.
J'amorçais
tout
juste
la
confiance.
Elle
me frappe
en
boomerang.
Cette
salope
elle
aussi.
Les
insulter
à
l'envi.
Vas-y
ma grande !
Dit
la conscience.
Vas-y
et ferme fort les yeux.
Tu
es l'unique
capitaine
de
ce navire
chaviré.
Tu
te dis :
« Je
ne peux pas être la meilleure,
je
ne peux pas être la gagnante,
je
ne peux pas être là-haut.
Je
ne suis pas de ce pain-là.
Je
dois rester dessous,
là
est ma place.
Je
suis une ras-de-terre. »
Voilà
le beau discours
de
ton âme.
Voilà
ce qui fait tonner le cœur,
qui
s'agite en tout sens
pour
échapper à
la
honte,
la
nullité.
Tu
devrais le
remercier,
petite
ingrate !
Il
se bat fort
au
moins
celui-là !
Il
ne se contente pas
de
tes bas-fonds
gluants
et
glauques.
Il
tire ton esprit
mal
placé
vers
le
haut.
Alors,
suis-le,
et
tu trouveras qu'il
va
moins vite.
Encore
à accuser ceux
du
corps
cette
petite !
Nous
sommes tous tiens
tous
toi,
gamine !
Alors
prends-nous
et
tous ensemble.
Alors
nous serons
en
rythme.
Mais
habite-nous
correctement.
Habite-nous
de
haut en bas,
en
haut
en
large
et
en travers.
Plonge
et assume.
Et
garde Croco magique
à
côté,
il
sait ce qu'il fait.
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