mardi 16 mai 2017

La mort des éléphants

Un jour,
l'on n'est plus
enfant.
Plus enfant
de
personne.
L'on est libre.
L'on est seul.
Enfin.
Mais plus personne
au-dessus
de la tête.
Plus de vieux
éléphants
pour se rappeler.
L'on doit se souvenir
seul.
L'on doit être
sans éléphants
vieillis mais
inconditionnels,
souvent,
qui veillent
et qui trompettent
tous les
anniversaires.
L'on doit,
dès lors,
être autre
que l'enfant de.
Et le sens de soi
se brouille,
l'on doit redéfinir,
revoir sa copie,
on craint de fond en comble,
l'enfant est le premier.
La pierre du dessous
de la tour.
L'on ne veut pas
pencher
comme Pise.
Mais l'on doit cesser
d'être l'enfant de
surtout.
Nouveau-né
adulte
car
un jour,
l'on n'a plus
au-dessus
de la tête
les éléphants gardiens.

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