Les
yeux rivés
sur
soi-
même,
tout
le temps.
Toutes
les heures,
toutes
les minutes,
toutes
les secondes
sauf
au dodo.
Oui
oui vraiment,
toutes
les plus infimes
bribes
de temps,
le
regard
fait
mouche,
devant
derrière,
pour
tout examiner,
tout
revoir,
tout
réviser,
pour
éviter
à
l'avenir
toute
erreur,
toute
vanité,
toute
présomption,
toute
envolée.
Le
regard
paranoïaque,
intellectuel
surdoué,
savant
fou,
qui
veut tout
savoir,
tout
saisir
et
annuler
dès la prochaine
occas'.
Il
furète,
il
s'aiguise à toutes les lames,
affûté
comme un croc
de
squale.
Il
ne laisse rien passer.
Il
travaille
sans
cesse,
laboure,
déterre,
bine,
retourne,
cueille
en plein germe,
et
passe à la loupe.
Il
est aigu
mais !
ne
se séparerait
pour
rien au
monde
de
sa loupe.
Deux
tu l'as valent mieux que deux tu l'auras.
Mais
alors quand donc
les
vacances ?
Quand
donc ferme-t-on
les
yeux ?
Jamais
enfin !
Ils
lisent pour se reposer,
s'occuper
à autre chose
qu'à
décortiquer
le
vivant
sans
anesthésie
ni
précaution
d'ailleurs.
Ils
doivent s'accrocher,
ce
sont des forcenés.
Ne
pas laisser inactif.
Danger
mortel.
Oui
oui la mort psychique !
Oui
oui parce qu'alors
ils
vont chercher
la
toute petite
petite
bête
et
c'est le tout début
de
la fin.
Ils
iront,
les
yeux et leur regard,
hanter
jusqu'à la plus
minuscule
bactérie
si
on ne.
Alors
restons-en à leur
analyse
insatiable
mais
du premier derme.
Ils
n'en sont pas encore
à
la dure mère.
S'en
préserver jour après jour.
Sur
le qui-vive
par
eux
et
contre eux.
Que
diriez-vous d'en faire des alliés ?
Avec
le plus grand plaisir ;
donnez-moi
la recette.
Ah
non ! C'est à vous de savoir !
Voilà
donc votre idée de génie.
M'enfin,
imbécile heureux !
Je
rêve d'en faire mes alliés
mais
comment donc ?!
Personne
ne sait.
Le
futur moi
sans
doute.
Regard,
reviens dans mes globes et mon corps !
Regard,
reviens en subjectif !
Oublie
360 degrés !
Contente-toi
de confortables 180 humbles degrés
humains,
trop
humains ?
Très
humains.
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