D’éclats
Disparates
Inaccordés.
Les brisures
Mal rustinées
Encore creuses
Ridiculement
Masquées,
Pour les seuls yeux qui
Ne regardent rien.
Les milliards d’yeux
Qui ne regardent
Pas.
S'y refusent
Leur bouclier armé
Tant pis.
Tant mieux.
Ils ne verront pas
Non plus,
Les pitoyables aveugles,
Les fêlures
S’affaisser
En béances,
Déliées,
Profonds canyons de
Vide à être.
Et les débris flotteront,
Chacun liberté recouvrée,
Tout heureux
De leur autarcie
Inepte.
Je suis
Désormais
De miettes
Et
Lambeaux.
Petits bouts là,
Tranches ici,
Du steak en stock,
Avis à tout boucher
Ou bien tout charcutier
En panne de matière
Très
Première.
Mais,
Quelque chose
Demeure
Entier,,
Impalpable,
Quelque part.
Et il ne sert
De rien.
Voilà,
J’ai explosé en pleine terre.
Éparpillée aux quatre coins
et en trois dimensions.
J’ai éclaté d’inexistence,
D’insuffisance,
D'incompétence.
Et j’ai cessé
un jour
de recoudre
Les craquelures
Fêlures
Brisures.
J’ai cessé de remplir
Et sourire.
Alors sans vraie surprise,
J’ai détoné
Kamikaze sans combat.
Depuis longtemps,
La fission menaçait.
Non non,
A toujours menacé.
Mais pourquoi ?
Pourquoi
reste-t-il
Cette puce
Minuscule
Qui dit
"Entière-vivante" ?
Je lui trancherais
La gorge si si !
Je l’écraserais de rage,
Cette folle qui
Assiste au chaos
Et dit
Encore Encore.
Espèce de délirante
tortionnaire
à camisole !
Invisibles,
Les aveugles frôlent
Mes chairs flottantes,
Eux
Compacts,
Réels.
Je laisse s’éloigner
Les débris
Épuisés.
La guerre est
Enfin
Terminée.
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