La volonté entêtée d’elle-même
S’arrête net.
Elle freine des quatre fers
Et s’allonge ventre à terre quatre pattes en éventail.
La volonté fait l’étoile de
Mer
Au beau milieu de la route.
On est bien forcé de retourner la chercher,
Même si on a feint l’abandon.
Simplement, sans elle voilà
On a l’air de rien.
Elle n’a pas bougé un poil.
Elle sait qu’on ne peut avancer sans
Elle
Petite précieuse fait sa capricieuse.
Elle a les yeux fermés.
Peut-être même qu’elle s’est endormie
Là.
On lui tourne autour,
On commence doucement,
On lui crie dessus.
Les oreilles ne tremblent pas.
Rien ne chauffe,
On gèlerait plutôt,
Très loin de la clef du mystère.
On s’énerve,
Aussi parce que sans elle,
Les nerfs eux s’enflamment.
À crans :
Plus qu’un et tout explose.
Mais c’est toujours ce dernier-là qu'on ne
Passe pas.
On l’approche et ne le déclenche.
Pas qu’on n’en ait pas envie,
Oh ça oui on a une âme de pyromane !,
Mais pas de kamikaze
Sans doute.
Malgré les mots qui disent
Tout
Sans crainte du dernier cran et ses folies.
Voilà donc le chien fidèle
Étalé comme une crêpe
Au milieu de ma vie.
On n’a plus d’autre choix que
De faire de même
Et on s’allonge comme une chiffe molle
Tout contre la chère endormie.
La folle du logis n’est pas celle qu’on veut croire.
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