La rage fait tempête
la piste tournoie en sables
rouges, jaunes, noirs,
et poussières de lave.
elle souffle et envole les cheveux
soulève les habits,
découvre le dessous des cartes.
Elle n'est pas de ces rages qui
saignent
vident
et vaines.
Elle est de ces rages qui enfin
s'autorisent.
La piste a perdu forme et la course,
assis par terre.
Tailleur,
les grains fouettent le visage mais
ne le lacèrent pas.
Il y a derrière leurs piques
leurs caresses.
Pausé
un peu yogique,
dans le tourbillon fou
qui rit.
On se prend à rêver d'Afrique sauvage
en plein bitume d'hiver.
La rage et sa tempête crient
comme mille oiseaux
en ban.
Mais elles amènent leur nouveau
monde
et ses immenses déserts
vierges,
libres à écrire,
chaque jour qui passe,
sans jamais cesser
d'inventer.
La rage de sables et le seuil d'un ailleurs.
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