Les bras pourraient ne plus,
pourraient tomber jusqu'à terre,
les jambes stopper,
s'enfoncer au sol.
Le corps englué aux
terres et airs.
L'oxygène pèse sur les épaules.
Les sables mouvants s'ouvrent,
dessous.
On a beau le
vouloir
aussi fort que la lune,
pas une particule ne daigne
déplacer
sa carcasse.
Comme le paresseux allégé,
on perd même les
muscles du
frisson.
Le froid fait des bulles de pied en
cap.
Le chaud dilate et gonfle d'est en
ouest.
On est un gros
savon
coulant.
Mais parfaitement
indifférent.
Malléable à merci,
étranger insaisi.
On se regarde,
ironique,
jouer de l'habitude.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire