Ils ont
Les yeux plongés au miroir
Déformant des caméras,
Miroirs parias,
Traîtres à leur espèce.
Sans doute,
Comme chasseurs de fantômes,
Ils retournent
Soigneux
Les reflétants intimes.
Ils pourraient
Entendre leurs petites
Voix.
Voilà qui signe la fin.
Ils ont
Aux lèvres un sourire
Qui appelle.
Le visage aspireur
Tentateur.
En boomerang,
Hameçonné,
Peut s’approcher le rictus
Du quidam.
Ils jouent aux
Sirènes fabuleuses.
Mais,
Le fameux quidam maintenant
Tout près,
Sent ses pommettes dansantes
Retomber se cacher.
Sous les orbites horrifiés.
Trompés.
Il fouille minutieusement
Et puis
En frénétique
La face qui l’a roulé.
Ses yeux se mettent à
Sourdre
Assombris tournoyants.
Il cherche avec
Rage
L’homme qui serpente
Là
Juste là devant lui,
Pourtant indomptable.
Il tourne autour
De l’énergumène
Toutes dents dehors,
Les paillettes maquillées
Dans le texte intriqué
Du costume grave.
Les mains à la chorégraphie
Discrète
Gantent de rutilantes
Kalachnikovs.
Notre quidam a
Décoléré.
Il admire l’inauthentique
Impalpable.
Personne n’habite
Donc sous ces sourires.
La radio est inerte.
Le rayon n’en dit pas
Plus.
Pas même un début
D’embryon.
Oh attendez tout au fond là...
Un vrai vivant en
Agonie.
Imperturbables
Ils conduisent encore le monde.
Faux seigneurs,
En pleine partie d’osselets.
Ils ont découpée comme des grands,
Le long des pointillés,
Jusqu’au plus minus des
Pays.
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