Distancé,
Ils sont tous loin
Devant
Quand remonté de la bauge
Miel miroir.
Queue de peloton,
On ne regarde pas
Derrière.
On ferme les yeux plus fort
Possible
Et aussi on cahote
Les lignes se croisent
Sous les petits pas
Freluquets
Indécis.
Le peloton disparaît,
Mirage ou cécité,
Et plus queue de rien
Mais tête aux pieds
Entier.
Lenteur exaspérée,
Et si tu ouvrais l’oeil ?
Le temps se perd encore,
La course est fichue,
Merde remerde !
Les larmes s’annoncent.
Mais il est encore trop tôt
Pour elles.
Les grossièretés feront
Office
En attendant.
Panorama tournoyé
Sur soi-même.
Où suis-je ?
Oh non pas celle-là...
Qui...
Non ! Elle ne sortira pas !
L’existentiel dès le
Quatrième,
C’est satanément rageant.
Le tour d’horizon
Poursuit sa
Ronde.
Sur place,
Piétinage
On en cognerait le vide.
Tout autour
Accroche les pognes
Et les arrache un peu
Plus au guidon
Tout fait
Ergonomique certes,
La direction est assistée
Pour tous jusqu’au même
Point.
Tout autour
Dit le peloton
Est un faux mouton
Qui fait
Croire.
Mais les mains restent
Gluées.
On se révolte quand même,
On sait que
Tout autour
Est un juste.
On arrache le fameux
Guidon uniforme
Même enseigne
Et l’on panoramique
En sa
Compagnie.
Le temps d’en
Démordre
Viendra.
Le tour d’horizon en
Guidon
Est un grand écart
De bouffon.
Avant la course
En solitaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire