Le ciel et ses airs
Sans frontières insensées
Se sont frottés
Les mains,
Perclus de rigolade avant même.
Comme un livre ouvert,
Se cacher n’est pas de leur
Trempe,
Ils ont concocté leur petite
Tambouille
Et prêts les mains
Pleines à
Jeter aux humains
D’en bas.
Ceux qui ne s’approchent
Jamais
D’eux,
Qui se terrent s’inventant
Une guerre.
Le ciel et ses airs
S’ennuient des anciens et
Batailles de
Boules et avalanches.
Parfois,
Un sursaut un peu fou
Les saisit.
Mais la vraie fête
S’est éteinte.
Ce monde végète,
Ils tournent en rond
Soufflent un peu.
Mais le Vieux Monde
Est un
Plat robinet d’eau tiède.
Ne fait ni chaud ni
Froid,
Berceuse rassurante.
Le ciel et ses airs
Se sont revigorés
Pour une unique petite
Sauterie.
Rire des pouvoirs d’en-haut
Et les humains qui
Entrent dans la
Danse.
Les flocons joujoux
Emerveilleurs innés
Semblent de
Terribles ennemis.
On crie au scandale.
On s’insurge.
En fait,
On a peur,
Hantise de n’être qu’un animal
Parmi les
Autres.
On s’insulte et s’accuse.
C’est le ciel et ses airs
Qu’on tremble,
Comme si juste nouveaux
Découverts.
Il va nous tomber sur la
Tête.
Tous aux abris !
L’univers nous
Attaque.
Paranoïa aux grands airs
Scientifiques.
Le ciel et ses airs,
Encore,
S’interrogent incrédules :
Mémoire est-elle si
Courte chez nos amis
Bipèdes ?
Ils pavanent pourtant leurs
Grands cerveaux
Fumants,
Défilés de fiers QI.
L’un d’entre les airs,
Fantasque,
Bouffon du roi
Propose :
Et s’ils se croyaient les
Plus forts ?
Ses compères
Tapes dans le dos
Éclatent d’une grande
Joie
Contagieuse
Et trinquent à cette
Fabuleuse
Saillie.
Ce bouffon est le roi.
Vive le bouffon pour l’éternité !
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