Dans un souffle,
s'exhale
la vérité des
mots.
On ne sait pas
quel
aspi
ni quelle
ex
a tout laissé
fuiter.
Un trou dans
le tuyau,
un truc de
plombier.
Insensible,
plus de.
Et se fige la
première couche
de l'univers.
Brusque,
la bouche se ferme,
mais
enfin
calme.
Profite de la panne
évapore,
vaporeuse,
poreuse la
deuxième couche
de l'univers.
Pas de silence,
l'énorme brouhaha
des coulisses.
Sans vérité.
Sans cette animale
invention
humaine.
Enfin réel.
Les mots voltigent
paniquent
pauvres glands
seulement prêts à
tomber
écrasés
sous des pieds
randonneurs,
écrasés dans
tous les disques
durs.
Ce moment-là
n'a plus de
mots.
Sans Pin-Pon
De pompier.
Les yeux vigiles
se ferment
avec la bouche.
Les oreilles
et nasaux,
sans fumée
ni fanfare
ouvrent grand la
troisième couche
de l'univers.
et la bête
enfouie
écumée
poubelle ! fierté d'être un sacré humain,
écumante
respire
de tout son
corps.
Elle ne rue
pas,
elle ne brise
rien.
Elle nous prend
dans le
monde des
souvenirs absurdes,
métaphores loufoques,
rêves délirants.
Les mains s'appliquent
sur les
pavillons choux
et assourdi,
l'on entend
palpiter
le sang,
la tuyauterie
reprend
ses droits
de vie
sans faille.
Ma bête
et ses exacts
contours
dit qui je
suis.
Ma vraie,
intrahissable
malgré tous les faux
mots
et masques,
intarissable
tant que
le souffle
tient.
Et je m'endors
vers la
quatrième couche
de l'univers.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire