La tête
En algues
Rampantes
Flottantes
Enroulantes.
Les rouages
S’enrayent,
Elles les infiltrent,
Les fuitent,
Les étouffent,
Les violacent.
Les algues
Du fond des mers.
Alors le cou se tire
Et ouvre la bouche
Pour happer
L’air du ciel
Et ses moutons cotons,
La tête attend sa
Nébuleuse
Salvatrice.
Il faut ouvrir
Toutes les fenêtres,
Le bec et
Tous les pores
Le plus grand
Possible
Pour que le chef
S’embrume.
Les algues sont
Omnivores,
Font pas les
Difficiles,
Plantées au creux
Des reins
Et tout le monde
A la renverse
Au fond des pieds,
D’autres coincés en
Genoux.
Les algues inondent
Et
Reste l’ivoirien
Squelette,
Flambant neuf,
Seul au monde.
Le cou s’allonge
Toujours plus haut
La bouche ouverte
Le nez avide,
Même les oreilles,
Ça peut toujours servir
En quête de gros
Nuages.
Blancs noirs ou gris
Sans discrimin’,
Bon gros nuage
Qui crève les
Algues insidieuses.
Il poussera chacun à
Sa place,
Tout doux ordonnanceur
Après
La plongée sous-marine.
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