mardi 23 juillet 2013

2- Déclaration de guerre

Alors, le mignon petit chemin tout tracé tranquille s'est vu méprisé pour une monstrueuse trouée dans l'ignoré voluptueusement risqué.
La guerre est déclarée.
Décrassage intégral.
Le décompte est lancé.

Elle ne se porte pas bien la gamine elle est livide elle a les dents griffues d'une louve à l'affût, pattes arrières dans les starting blocks prête au grand plongeon, ouuuuuhhh 🌊 décolle au dessus de ses proies. On est tous de malheureuses gazelles un troupeau mais surtout que personne ne tente d'en découdre avec cette gorgone à la mâchoire d'acier ! on n'avait jamais déceler sa cruauté sous ses apparences de décence nunuche croissait la carnassière. On le dit qu'on ne connait jamais quelqu'un insondable et tout le blabla. Ça m'en donne des crampes au cœur c'était réel cette blague de dépressifs on découvre un psychopathe qui va tous nous bouffer ! on va tous mourir ! le monde déconne à fond les boulons. Ouhaahhhihihi ! Elle s'approche fulminante elle souffle comme les taureaux en rut elle mise sur notre malingre maladresse elle sait où la dénicher elle n'hésite pas elle déculotte le monde s'esclaffe à gorges décuplées elle est la louve qui protège ses riens du tout elle est seule et reseule prête à décimer son espèce in utero l'individu alpha l'origine du mal déchiré le ciel et ses étoiles qui coulent en lambeaux et piquent et brûlent les minables gazelles décrépies qu'on est déclame l'hymne à son divin Méphisto l'aristo (on se dit costaud, il est freluquet il fait payer ses ex, les fesses à l'air elle se prépare à punir les indécrottables gazelles au corps tout décalé de guingois qui tournent en rond pour fuir, sombre crétines qu'on est, et elle les pousse vers le foyer épineux de la plaine crasseuse où elles/on se dorlotte(nt) se croyant hygiéniques et pures, foyer de verre miroitant jusqu'au pompon causal qui décroute les yeux fainéants tout jaunis maquillés (maculés) de vieux pus confortable leur déclin répugnant baigné de bonne conscience. La moisissure décadente de l'être content de soi.
Il en découle doucement la mélancolie du peuple, la grande satisfaction de voir accomplie son Oeuvre, une triste en herbe un talent abrasif décolorant javel.

L'adrénaline du combat salvateur la dévore de plaisir.

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