Depuis
tendre enfance,
tu
as su et resu que tu
étais
de
Cette
engeance,
Cette
espèce,
Cette
étoffe.
Ta
race était celle-là et nulle autre.
Tu
as pris et appris que tu
n'en
sortirais pas,
que
tu le devais bien
aux
géniteurs et autres ascendants.
Tu
étais d'Eux et ce sang.
Tu
étais imprégnée,
empreintée,
affiliée,
déterminée.
Quoi
qu'il se,
quoi
que tu.
Une
réalité un point c'est tout.
Tu
as cru bien trop bien trop
longtemps
qu'un point c'est tout hors de question valait
de
l'or,
trésor
sans serrure,
qui
s'avère
aujourd'hui
vue
de l'esprit grossier mensonge,
trésor
de plastique fou..
Les
autres n'en avaient pas tant l'air,
imprégnés,
empreintés,
affiliés,
déterminés,
quoi
qu'il se,
quoi
qu'ils elles.
Mais
mais
l'air
ne fait pas
l'intestin,
l'émotion,
l'en-sein,
crypté,
(en
voilà un autre débat)
et
chacun sa
camisole
de
force
fracasseuse,
fractureuse
sans façon,
à
trucider
dès
qu'attrapée
menottée
enchaînée,
costume
danseur,
acrobate
prêt
à
s'enfiler filou fissa
se
ficher fixe
sans
cou ni vis
sur
ta peau accueillante,
l'imbécile
qui respire ouvre ses
pores
à
tous les vents.
Tu
es de l'engeance des
Gros
Lourdauds ;
Tout-puissants
Sans Erreur ;
Petits
Timides ;
M.
Mme Parfaits ;
Cancres
Indécrottables ;
Mon
enfant est une star.
Peu
importe ton nom,
tu
es englué dans ta camisole
et
tes mains ne te servent de
rien,
elles
s'agitent dans
ton
dos
et
tes yeux roulent
d'impuissance
et
de
rage.
L'impuissance
n'est qu'une rage.
Mais
l'impuissance et toutes les camisoles
que
des tatouages éphémères.
Désapprends
tout ce que tu as appris
sagement
et
piétine
en charpie le costume de
malade
qui
rend plus fou
que
tu ne l'es déjà
et
crois à tout ce qu'on t'a
asséné
que
tu n'étais
pas,
mais
qui pourrait si :
Pourquoi
pas ?
Encore
et toujours
Pourquoi
pas ?
Pourquoi
pas ? et fuck les Point c'est tout !
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