Une
légèreté inconnue,
une
chaleur souvent rêvée,
adulée
à distance,
alléchante
mais
jusqu'à présent,
jamais
le temps de,
une
fugitive,
étoile
filante,
ici
présente et pas fugueuse,
et
ce,
sur
fond de Noël bariolé et
pimpant,
téléfilms
de Décembre où
la
maison est havre de paix,
fin
bout de la terre,
finistère,
qui
n'a plus rien à cacher.
Un
bien-être de chocolat chaud
après
une ballade au froid piquant,
de
lumière jaune d'or poussin cocu tout ça,
après
la pénombre du crépuscule
cachottière
et fourbe.
Rien
que de très banal,
apparemment
mais
en
réalité,
petit
miracle inespéré.
Ou
plutôt espéré,
tant
espéré
qu'usé,
râpé
de tout côté,
éculé,
presque
en lambeaux,
finalement
mis au placard
pour
ne pas l'achever,
en
attendant,
et
abuser d'autres espoirs,
l'embarras
du choix.
Mis
au placard mais pas aux
oubliettes.
Les
espoirs ne meurent jamais
entiers,
phénix
indélébiles.
Et
en effet,
le
voilà,
l'espoir
fait réel
espérance
réalité
rêve
accompli.
La
légèreté-ici-maintenant sans plus attendre est
désormais
bien
de mon monde.
Pas
le petit Jésus qui vient sauver.
Un
peu prématurée,
j'ai
accouché de ma légèreté.
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