Tu
n'es pas l'homme parfait,
l'homme
idéal,
le
prince charmant
dont
on
voit
rêver dans les films,
les
livres (mais pas les vrais
parce
que les vrais ne mentent pas
sur
l'amour)
les
jeunes filles aux abois.
Je
ne suis plus une jeune fille et je
m'en
félicite ;
les
années ont passé
et
soulagé nombre de
peines.
Tu
n'es pas
Tu
es bien davantage que tout cela.
Tu
es mon
homme
parfait,
mon
idéal
mon
prince
charmant.
Plus
petit ?
Dans
la forme,
sans
aucun doute,
et
seulement là,
et
heureusement.
Tu
es l'humain par excellence.
Tu
n'es pas plus que
ta
bonne place,
tu
restes là où les
hommes,
humble
et décent,
toujours
décent,
toujours
digne d'être homme
ni
plus ni moins ;
tu
ne cours pas comme un
furieux
après
utopies
dévorantes,
ambitions
irréelles.
Tu
fais de ta
condition
simple,
sans
froufrous
ni
chichis,
jamais,
une
profonde et fraîche
féérie.
Tu
es
mon
rêve-réalité.
L'énormité
d'un rêve
toujours
caressé,
tellement
bercé
qu'il
devient
soi,
qu'il
est
fondu
en chair.
L'énormité
d'un rêve
que
l'on oublie
tant
il nous constitue.
Un
jour,
j'écris,
je
me souviens,
mais
cette fois sans douleur
et
sans comprendre
pourquoi,
des
amours adolescentes,
blessures
encore
amères.
Je
ne sanguinole plus
comme
une accidentée
fractures
ouvertes dans tous les
sens,
car
j'ai grandi,
oui
bien sûr ;
car
j'ai trouvé
à
mes côtés
l'amour
qui m'a
souvent
aspirée
loin dans les ténèbres
et
je hurlais
en
esprit,
de
toutes mes forces,
De
Profundis Clamaui,
la
mort tout près,
an
main au cas où.
Je
souris et je tends les mains,
pour
la première fois plus sage qu'elle,
vers
la jeune fille souffrante
pour
lui tourner les
yeux
vers
l'avenir.
Car
elle doit savoir
qu'un
jour,
quand
elle
sera grande,
elle
aura au cœur
l'être
qu'elle rêve.
Son
Rêveréalité.
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