dimanche 17 décembre 2017

L'amour de toujours

Tu n'es pas l'homme parfait,
l'homme idéal,
le prince charmant
dont on
voit rêver dans les films,
les livres (mais pas les vrais
parce que les vrais ne mentent pas
sur
l'amour)
les jeunes filles aux abois.
Je ne suis plus une jeune fille et je
m'en félicite ;
les années ont passé
et soulagé nombre de
peines.
Tu n'es pas

Tu es bien davantage que tout cela.
Tu es mon
homme parfait,
mon
idéal
mon
prince charmant.
Plus petit ?
Dans la forme,
sans aucun doute,
et seulement là,
et heureusement.
Tu es l'humain par excellence.
Tu n'es pas plus que
ta bonne place,
tu restes là où les
hommes,
humble et décent,
toujours décent,
toujours digne d'être homme
ni plus ni moins ;
tu ne cours pas comme un
furieux
après utopies
dévorantes,
ambitions
irréelles.
Tu fais de ta
condition simple,
sans froufrous
ni chichis,
jamais,
une profonde et fraîche
féérie.

Tu es
mon rêve-réalité.
L'énormité d'un rêve
toujours caressé,
tellement bercé
qu'il devient
soi,
qu'il est
fondu en chair.
L'énormité d'un rêve
que l'on oublie
tant il nous constitue.

Un jour,
j'écris,
je me souviens,
mais cette fois sans douleur
et sans comprendre
pourquoi,
des amours adolescentes,
blessures encore
amères.
Je ne sanguinole plus
comme une accidentée
fractures ouvertes dans tous les
sens,
car j'ai grandi,
oui bien sûr ;
car j'ai trouvé
à mes côtés
l'amour qui m'a
souvent
aspirée loin dans les ténèbres
et je hurlais
en esprit,
de toutes mes forces,
De Profundis Clamaui,
la mort tout près,
an main au cas où.
Je souris et je tends les mains,
pour la première fois plus sage qu'elle,
vers la jeune fille souffrante
pour lui tourner les
yeux
vers l'avenir.
Car elle doit savoir
qu'un jour,
quand
elle sera grande,
elle aura au cœur
l'être qu'elle rêve.
Son Rêveréalité.

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