En
plein milieu d'une journée,
au
tout petit matin,
les
yeux collés,
moment
de solitude,
trouée
dans la multitude d'échanges
du
jour,
un
homme se dresse
son
livre haut les mains
à
tout vent,
libre
accès,
je
peux lire,
non
c'est un peu loin
dans
toutes les dimensions qu'on
veuille,
plonger
d'un
coup,
ça
oui !
dans
l'univers reconnu.
Pourquoi
ce livre-là ?
Pourquoi
ici là ?
L'inconscient
ou même le
préconscient
pas
si lointain lui,
jouent
avec la galaxie de
livres
qui brillent en
moi.
Sûr
que l'IRM
exploserait.
Dans
cet instant
singulier
du
jour,
un
livre s'ouvre,
un
Proust
un
Balzac,
bien
souvent ces messieurs,
et
immersion furtive
dans
l'univers qu'ils m'ont
offert,
chacun.
Mais
aussi tous les autres,
ceux-là
sont
les
stars,
on
parle trop des stars
d'ailleurs,
tous
les autres,
les
deuxièmes violons,
sans
lesquels,
les
premiers ne peuvent
briller
et
qui, eux aussi,
surgissent
parfois
au
beau milieu de la vie,
invisible
cadeau d'une seconde,
qui
fait
sourire
tout
seul.
Et
les vraies gens ne voient
pas
qu'en
ce point-là,
l'on
est tout sauf
seul.
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