Bible,
immense
livre,
mégalomane,
idéaliste.
A
la recherche du
tout.
Rien
de perdu.
Peut-être
rien de trouvé.
Un
pot-au-feu
de
tous les autres.
Omnivore.
Omnibus.
Omnipraticien.
Mange
et parle à tous les
râteliers.
Certainement
pas
omni-
scient
ni potent,
qu'on
ne fasse pas dire ce qui
n'est
pas !
La
grande recette fourre-tout,
ambitieuse
oui,
sans
prétention,
comédie
propre humaine,
la
bible intestine.
Tous
les livres
lus
relus
pas
lus
dans
la même marmite
géante.
Et
tout le monde
farandole.
Se
penchant sur le grand
fait-tout,
on
y trouve
un
vampire en pleine discussion avec
un
imbécile heureux
et
un vieux fou,
la
fée Clochette main au menton les yeux plissés
au
milieu d'une sombre scène
de
crime,
noire
et rouge,
curieux,
détonant
point
vert dans ce magma
sanguinolent.
Un
policier tête brûlée
apprenant
sagement
l'amour
courtois aux côtés de son nouveau
poto
Godefroy.
Platon
à la fête foraine,
sur
la grande roue des Tuileries,
gueulant
comme un gosse,
un
veau aussi.
La
maison close débordée
d'absinthe
jouxte
les sublimes collines vert fluo
des
Hobbits et des elfes ,
aussi
les barricades révoltées
et
la minuscule chambre du
malade
agonisant.
Le
blanc psychanalyste invité d'honneur de la méga-rave
du
soir,
pétard
aux lèvres,
le
cancer n'a pas tout gagné,
mais
le médecin de la reine
le
suit pas à pas,
par
précaution,
« Quelle
belle détente cette petite sauterie ! »
tout
le monde dans sa langue
et
tout
le monde polyglotte,
dialogue
sino-suédois,
luso-perse,
saxo-sanscrit.
Grand
intello décryptant les
silences
du
prématuré
fracassé.
Tous
les mondes
non
se touchent
mais
se tissent,
et
se textent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire