jeudi 18 janvier 2018

Le cirque des rêves

L’immense mer bleue turquoise
Le sable chaud entre les orteils
Émerveillés,
Laissés derrière,
Comme un regret.
Tant pis !
On verra plus tard.
Beaucoup plus tard.
Les grandes neiges et
Les jours blancs mystères
Non plus
D’actualité.
Pas maintenant.
Et caché dans leur dos,
Tous les autres,
A la queue leuleu.
Ouvre les yeux et regarde devant toi.
Devant toi à tes pieds,
Autorisation de deux mètres
De périmètre.
Et encore,
Pas trop de pivot,
Jette bien en face,
La technique !
N’oublie pas.

Il y a
L’’immense mer turquoise,
Les jours blancs mystères,
Et tous les autres,
Plus fous,
Farfelus,
Rigolards,
Qui marchent sur les mains,
Ou pirouettent,
Ou jonglent avec le feu.
Ils dépassent sans vergogne,
Les deux mètres
Normotypes.
Ils ne voient même pas
Le cercle sécurité
A la craie par terre
Comme une marelle,
En réalité,
Un peu pitoyable.
Quand eux,
Les circasiens
De la vie
Se pointent,
Le gentil petit arc
De cercle,
Tremplin trompeur,
Pour surtout ne pas lancer trop loin
Le javelot
Fait mourir
De rire.
Eux,
N’ont pas d’espace ni de temps.
Ils ouvrent toutes les portes.
Ils donnent les yeux d’une mouche
Pour tout oser voir.
Ils se fréquentent avec modération.
Quoi que...
Où va-t-on sans,
Dans la poche à côté du livre,
Ses rêves d’arc-en-ciel ?

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