crête en érection.
Aussi risible
que le poulailler,
mon duel avec le temps.
Anthropophage notoire
craint reconnu identifié
inutile prévention.
toutes les campagnes n’y font rien.
Je suis en guerre depuis l’accouchement.
Il a signé l’ouverture des hostilités.
Trêves sporadiques
à coup d’angines et gastro,
ou douleurs invalidantes.
Le reste de la vie
se poursuit
dans la contagion des minutes
qui se passent le virus de la lutte,
L’Inteeeersidéraaaale !
C’est la chaîne des minutes-fourmis en rébellion
Eternelle
Contre le maître-temps
Incontestable.
Ce sont mes petits soldats
Un petit peu trop dociles
Et jamais victorieux.
Je leur pique aux fesses
Pilote automatique,
Miroir ! me pique au cul
pour ne pas dépérir.
Parce que voilà l’énOoooorme malentendu,
très chère.
Me laisser vaincre par
Tempus tempi, tempo, tempetus, tis toutatis
et je me crois perdue.
C’est-y pas qu’y ui manque une case à la gamine !
La lutte est justifiée,
belle amazone,
mais insensée,
telle toute intestine chevauchée
(plus rien à inventer ce poète !)
Absurdité des minutes acharnées contre l’oppresseur
conduites par une esclave
qui regarde en haut pour ne pas remarquer son boulet.
Tic tac
Tic tac.
Tenez-vous les filles,
ne lâchez rien,
il pourrait glisser entre les doigts.
Je continue de bagarrer cette place forte
alors que l’ennemi s’est mué en chair
depuis toujours.
Il coule dans mes veines
et il rythme mon cœur.
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