Puis ces hommes
Jamais assez remerciés
Jamais du tout parfois
Toujours dans un coin aux aguets
Cachés derrière le palpitant.
On les rencontre un à un
Et doucement, ils viennent grossir
les rangs des prophètes.
Ils se fondent.
Pas d'accoups
Ou alors, maladresse
Assumée
Sourie
Et jamais vu !
Pardonnée
Malgré le coup au cœur.
On les aime ou pas,
Ça ne compte pas.
Pour eux, on suit la grille des exceptions.
Au début, on se dit qu'on fait bien vite confiance
à l'inconnu.
Avec la tête, on aimerait retenir le galop
Imprévu.
C'est peine perdue puisque tête et neurones sont au placard
On les écoutera plus tard
Exprès trop tard.
Ils n'y verront que du feu
Puisqu'il y a correction.
Le sang ne bouillonne pas
Pas d'éruption
Le monde est calme.
C'est un instinct
Élan quotidien étouffé
Maître sans conteste des grilles des exceptions.
Ces femmes
Ces hommes
Ne parlent pas.
On entend la mélodie
Et le chant des yeux
Puissant
Tenace
Souffrant un jour
Lucide depuis
Clairvoyant
Acrobate introspecteur.
Ils vous regardent droit
Au fond des orbites.
Ils ne savent pas notre couleur.
Ils tendent la main
Au haut de la marche
Devant laquelle on
Souffle
Peine
Panique.
Mais non, ils interdisent
Le droit de cité à cette garce.
Ils calment le monde
Ils bercent mon monde
Les bienfaiteurs.
Ces femmes
Puis ces hommes
Chaque saison différents
Qui viennent grossir
Le rang des prophètes.
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