« T'es
chiante ! »
un
sourire qui évite
le
duel.
Je
n'étais
de
toute façon
pas
prête
à
descendre dans
l'arène.
Je
ne souris pas.
Important.
Je
passe,
j'avance
vers les suivants.
J'entends
pourtant
ce mot,
il
résonne fort,
il
résonne avec ses pairs
récents,
plusieurs.
Ils
forment un petit tas
mais
celui-là
active
la poulie
et
déclenche
le
méca-
nisme.
Pas
vraiment un réveil
mais
un rouage vieilli
ou
tout neuf,
je
n'en sais encore
rien,
recyclé,
c'est
possible,
qui
se remet à tourner et cranter.
D'heures
en heures,
le
mot roule dans
l'engrenage
et
finit par
trouver
la fin du
parcours :
clac,
calé
dans la case
lumineuse.
Je
souris
enfin,
trop
tard,
mais
mieux vaut tard que
jamais.
Je
découvre mon cadeau
sous
ses airs de
râleur.
« T'es
chiante »
donc
fait chier,
donc
on doit compter avec,
donc
on sait que t'es là,
donc
je suis bel et bien
existante,
unique,
peut-être
coupable
mais
surtout
pas
victime,
quelqu'un.
Je
suis sûre
désormais.
Chiante
donc vivante.
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