Enfin,
pourquoi
pas ?
La
porte fermée à double tour,
porte
secrète perdue dans le mur
qui
danse.
Je
ne savais pas,
je
ne la sentais même pas.
Elle
s'est mise à flotter,
floue,
quelques
morceaux de contours,
par
inter-
mittences.
Un
gond par-ci par-
là.
Des
hoquets de vision.
Et
puis,
d'un
coup,
la
voilà qui
s'ouvre.
Je
n'ai pas eu
le
temps
de
la voir,
de
la cerner.
Le
tour n'est pas
apparue,
mais
l'étape n'est pas
nécessaire.
On
a le droit,
dois-je
admettre,
peut-être
un peu ébouriffée
par
la vitesse,
de
sauter des étapes.
Plusieurs
mêmes ?
Oui,
si tout le monde est prêt,
là-dedans,
caboche
et
toute la clique.
Wahou....
on
a le droit ;
elles
se sautent toutes seules
même.
Sans
les mains !
Même
sans les pieds !
Pour
rire.
Jusqu'au
bout.
La
porte secrète
s'ouvre
et
pourquoi pas ?
Calme,
ni
luxe ni volupté pour l'instant,
à
venir sait-on jamais,
plus
rien n'est impossible.
Confiance,
le
monde se colore
et
évince le sépia et noir et blanc.
Humour
et
pas de drame,
même
si ça pique.
Sourire
aux lèvres
parce
que je ne veux
plus
être
un autre,
meilleur
ou
couillu,
surtout.
Douceur
et
le cœur bat
sans
à-coups.
Lui
aussi
piano,
et
l'on s'entend
tous
les deux,
au
même pas.
Plus
rien n'est impossible
quand
la guerre
s'achève.
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