mardi 3 octobre 2017

La porte secrète du pourquoi pas.

Enfin,
pourquoi pas ?
La porte fermée à double tour,
porte secrète perdue dans le mur
qui danse.
Je ne savais pas,
je ne la sentais même pas.
Elle s'est mise à flotter,
floue,
quelques morceaux de contours,
par inter-
mittences.
Un gond par-ci par-
là.
Des hoquets de vision.
Et puis,
d'un coup,
la voilà qui
s'ouvre.
Je n'ai pas eu
le temps
de la voir,
de la cerner.
Le tour n'est pas
apparue,
mais l'étape n'est pas
nécessaire.
On a le droit,
dois-je admettre,
peut-être un peu ébouriffée
par la vitesse,
de sauter des étapes.
Plusieurs mêmes ?
Oui, si tout le monde est prêt,
là-dedans,
caboche
et toute la clique.
Wahou....
on a le droit ;
elles se sautent toutes seules
même.
Sans les mains !
Même sans les pieds !
Pour rire.
Jusqu'au bout.
La porte secrète
s'ouvre
et pourquoi pas ?
Calme,
ni luxe ni volupté pour l'instant,
à venir sait-on jamais,
plus rien n'est impossible.
Confiance,
le monde se colore
et évince le sépia et noir et blanc.
Humour
et pas de drame,
même si ça pique.
Sourire aux lèvres
parce que je ne veux
plus
être un autre,
meilleur
ou
couillu,
surtout.
Douceur
et le cœur bat
sans à-coups.
Lui aussi
piano,
et l'on s'entend
tous les deux,
au même pas.
Plus rien n'est impossible
quand la guerre
s'achève.

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