Vous
les connaissez tous,
tous
sûr et certain,
sûre
et certaine vous les croisez,
vous
les aimez,
vous
les haïssez.
Peu
importe,
vous
les connaissez.
Ces
congénères qui,
malgré
vous,
ou
avec l'humilité de
l'admiration,
forcent
votre respect.
Peut-être
en êtes-vous d'ailleurs,
vous
qui lisez...
peut-être.
Peut-être
est-ce donc de vous que
je
parle.
Si
c'est,
écoutez
bien votre beauté
et
faites-en bon usage
encore
et encore,
car
vous êtes de ceux qui mènent le monde,
qui
le nourrissent,
même
si vous êtes
un
chieur invétéré.
Ce
sont ces congénères qui nous embarquent
sur
un navire
devant
lequel on reculait,
qu'on
était sûr de ne jamais
même
entrevoir.
Ils
y sautent
avec
fermeté,
ils
ne tombent pas,
la
réception est parfaite.
Nous
sommes cinq dans une pièce, six
ou
plus,
ou
moins aussi
bien
sûr.
Et
ce congénère-là est celui
qui
allume
tous nos
brasiers.
Les
chauds,
les
brûlants,
les
bouillants.
Il
allume et la pièce morte
n'existe
plus.
Ce
seul-là,
ou
cette,
remplit
l'espace,
le
temps,
son
et lumière gratuit
et
sans crânerie,
sans
orgueil
mal
placé.
Il
elle ils elles vous
ne
fait font faites
pas
ça pour la gloire.
Même
pas exprès,
même
pas conscients.
Ce
ne sont pas des anges,
loin
de là !
Vous
n'êtes pas des anges !
Ca
shoote joyeusement
dans
la fourmilière.
Ca
pourrait exploser,
mais
ça rit de tout
et
ça fait vivre
le
plus enfoui,
ça
réveille les six personnes de la pièce
froide,
ça
entraîne,
ça
fait marrer,
jouer,
debouts
les plus
engourdis
et
se mettent à
vivre,
avançant
moins
masqués,
moins
cachés,
moins
secrets.
Ces
amis,
ces
ennemis,
ces
chieurs,
ces
emmerdeurs,
empêcheurs
de tourner en
rond,
exaspérants,
indispensables,
boules
de feu,
boule
de vie.
Les Vifs,
je
vous rends
tous
mes
reconnaissants
hommages.
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