Il
y a
cette
insupportable
injustice
qui
se réveille
parfois,
qui
brandit sa hache et son marteau,
qui
grossit à vue d’œil,
quelques
secondes seulement,
et
qui éveille le
psychopathe.
Chacun
son psychopathe.
Chacun
son tueur à gages.
Qui
peut dire qu'il n'en recèle pas un ?
Qui
peut ?
Les
grands aveugles oui.
Ils
ne sont pas si peu.
Et
d'autres ?
Quoi
qu'il en soit,
quand
cette insoutenable
injustice
revague
en
nausées
haineuses,
on
a envie de
l'immense
vengeance,
de
l'immense
succès,
de
la
sublime revanche,
d'étonner
le monde,
de
laisser sans voix,
ceux
qui ont appuyé sur la tête
plus
profond
dans
le marécage fangeux.
Le
rêve mégalomane
prend
la place de
l'injustice
mais
ne
l'annule pas ;
elle
demeure
et
empêche,
arrête
les bonnes intentions,
nourrit
encore
la
haine
qu'on
voudrait
ou
pas ?
apaiser.
Guéris-moi !
Efface-la !
Aime-moi
tellement fort que !
Je
ne peux rien pour toi,
répondent
année après année les
plus
tendres et plus chers,
les
plus
délicats et lucides.
Sauve-toi
toi-même,
cuisine
ton injustice
et
fais-en le plus onctueux des
chocolats.
Nul
ne le peut
à
ta place.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire