Tu
parles
il
parle
elles
parlent
vous
parlez.
Je
se tait.
Je
reste à la troisième personne.
Je
se cache.
Je
s'enfuit.
Je
se terre.
Je
voudrait disparaître.
Il
tourne en rond dans sa tête
qui
se vide
peu
à peu.
Il
ne sait plus être Je,
voudrait
tellement être Tu.
Je
n'est plus rien.
Je
fait mal partout.
Rien
d'autre.
Ce
Je qui a tant appris,
qui
a tant grandi,
qui
a acquis le vrai
langage,
a
tout perdu,
les
jambes flageolantes,
comme
au premier jour,
Je
ne sert à ren.
Les
autres continuent de
Jerer.
Ils
ne perdent pas ça.
Du
moins,
peu.
Je
est parti dans les confins
du
monde
pour
surtout ne pas être retrouvé.
Il
est pourtant le seul qui peut
sauver
la mise,
que
le cœur ne s'arrête
pas,
que
le cerveau
s'irrigue.
Mais
il a peur,
bien
trop peur,
acculé
dans son
loin
coin des antipodes ou
du
grand intérieur,
on
ne sait jamais avec lui,
il
est indébuscable.
Il
est caméléon,
il
est le plus doué des
transformistes.
Ce
don est un fléau.
Parce
que Je sait qu'il
peut,
s'il
veut,
disparaître,
qu'il
peut toujours.
Et
ne pas relever la
tête.
S'enrouler.
Et
ne pas se remettre debout
Je
tremble de peur
et
personne ne comprend.
Je
dois sortir
au
moins le museau
pour
quelques mots
qui
font renaître.
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