Par
les armes jusqu'aux dents,
à
la force de tous les poignets,
par
l'attaque au couteau ou bazooka,
avec
tous les coups sont permis,
la
maladie ne cède pas.
Cette
peste-là résiste
à
toutes les parades
guerrières
traditionnelles.
Les
puissances
fières
de leur belligérance
repartent
sans
surprise
systématique,
la
queue entre les jambes
penaudes.
Les
célèbres et infaillibles
coups
de
l'école militaire,
les
grands stratèges
devant
l'éternel
sont
renvoyés dans leurs
cordes
et
doivent,
la
rage baveuse,
jeter
l'éponge.
Cette
maladie-là ne leur
cède
pas.
Elle
est bien plus forte
qu'eux.
Elle
se nourrit
d'eux,
aspire,
suce
jusqu'à la moelle leurs
énergies,
même
nucléaire.
Cette
maladie-là est une plaie
qui
ne se referme
pas.
Cette
maladie-là,
pour
la première fois a
fermé
sa
grande gueule
de
tyran
méduseur
quand
tout doucement,
elle
a entendu
juste
à côté de moi,
sur
le canapé :
« Tu
vas te faire du mal,
encore... »
J'ai
repris la main et la maladie
est
sans doute là
devenue
mienne.
Docile,
à
elle de baisser les
yeux
et
de se soumettre,
sans
douleur,
avec
reconnaissance.
La
maladie,
elle
aussi,
est
à bout de
souffle.
Qu'on
la capture
et
lui coupe les
tentacules
de la
toute-puissance.
Mais
mais !
Renaîtra-t-elle ?
Je
sais qu'elle peut ne pas.
Il
a sans démonstration d'aucune
autorité
proféré
les mots
magiques.
A
moi d'apprendre à
battre
sans la force
brute
et
bête
de
l'affrontement
impérialiste.
Juste
quelques mots,
faciles
et tendres.
Et
soin de soi.
Encore
encore.
Berce
le bébé.
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