lundi 20 novembre 2017

A bas l'infâmante maladie bouffe-tout !

Par les armes jusqu'aux dents,
à la force de tous les poignets,
par l'attaque au couteau ou bazooka,
avec tous les coups sont permis,
la maladie ne cède pas.
Cette peste-là résiste
à toutes les parades
guerrières
traditionnelles.
Les puissances
fières de leur belligérance
repartent
sans surprise
systématique,
la queue entre les jambes
penaudes.
Les célèbres et infaillibles
coups
de l'école militaire,
les grands stratèges
devant l'éternel
sont renvoyés dans leurs
cordes et
doivent,
la rage baveuse,
jeter l'éponge.
Cette maladie-là ne leur
cède pas.
Elle est bien plus forte
qu'eux.
Elle se nourrit
d'eux,
aspire,
suce jusqu'à la moelle leurs
énergies,
même nucléaire.

Cette maladie-là est une plaie
qui ne se referme
pas.

Cette maladie-là,
pour la première fois a
fermé
sa grande gueule
de tyran
méduseur
quand tout doucement,
elle a entendu
juste à côté de moi,
sur le canapé :
« Tu vas te faire du mal,
encore... »
J'ai repris la main et la maladie
est sans doute là
devenue mienne.
Docile,
à elle de baisser les
yeux
et de se soumettre,
sans douleur,
avec reconnaissance.
La maladie,
elle aussi,
est à bout de
souffle.
Qu'on la capture
et lui coupe les
tentacules de la
toute-puissance.
Mais mais !
Renaîtra-t-elle ?
Je sais qu'elle peut ne pas.
Il a sans démonstration d'aucune
autorité
proféré les mots
magiques.
A moi d'apprendre à
battre sans la force
brute
et bête
de l'affrontement
impérialiste.

Juste quelques mots,
faciles et tendres.
Et soin de soi.
Encore encore.
Berce le bébé.

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