samedi 4 novembre 2017

La famille en débâcle

La famille aux airs de vertueuse excellence se fissura
alors
ouvertement,
impudique malgré elle.
Et plus chaque membre tentait de
sauver
sa dignité,
propre,
plus l'indécence giclait au visage du monde,
brutale,
pestilentielle,
obscène.
La fausse solidarité tomba en
miettes
et l'on s'étonna d'être
encore
ensemble,
sous le même toit,
sous le même nom,
théoriquement du même lignage.
Chacun prit
ses cliques et ses claques
et se terra dans
son repaire,
l'air de rien ;
mais qui restait dupe ?
On se lamentait
autour de
nous.
On accusait la sale petite égoïste
déséquilibrée qui
avait tout
détruit
par son numéro
de sacrifice.
On voyait s'effondrer un,
en réalité,
futile château de cartes,
fragile édifice dominos,
badaboum qui nous pendait au
nez
mais que personne
n'imaginait.
Parce que la famille est un
tombeau,
un
sarcophage géant où
les momies épuisées
jouent la comédie
pour la survie
de
l'espèce.
Notre famille éclata au
grand jour,
juste,
sans plus de fard
ni tartuferie.
La catastrophe.
La catastrophe ?
A défaut du bonheur,
je savourai
la vérité
la liberté.
La mort approche ?
Les masques tombent
et certains
brisent leurs chaînes.
D'autres s'y embrouillent
pour les cycles des siècles.

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