Le
livre est lent et calme.
Il
me ralentit.
Il
ralentit la
viejamaisletemps.
Il
roule en petites vagues
apaisées.
Apaisantes.
On
s'assoit au bord de l'eau,
dans
le sable
fondant.
Et
l'on regarde,
Puis
l'on cesse de regarder.
L'on
n'a plus besoin des yeux.
Livre
les yeux fermés.
Oui.
L'on
ouvre les narines,
l'on
sent plus fort,
désinhibé
par le
laissé
pour compte des
sens.
Et
le sens propre se
livre,
touchant
toutes les intestines.
Les
organes
frémissent.
Le
livre n'oblige pas.
Ne
force pas.
Bien
plus subtil,
bien
plus britannique
que
cela.
Bien
moins français
que
cela.
Il
s'impose sans armes
létales.
Avec
la fatale quiétude
de
son écriture.
Pas
de révolution.
Pas
de bousculades.
De
la vie
pour
autant,
tamisée
mais
indéniable.
La
viejamaisletemps
devient
risible.
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