L'enfant
sec
l'enfant
lointain
l'enfant
incompris
l'enfant
insaisissable,
se
jette dans mes bras.
L'enfant
pour qui se battre
sans
baisser les armes
a
été si dur,
unilatéral,
épuisant
et
frustrant,
sourit
et court vers moi,
un
jour,
puis
deux,
pour
me serrer
de
toute la force
de
son minuscule corps.
Je
lui rends,
autant
que mon grand corps à moi
le
peut
sans
la casser,
elle
est fragile ,
frêle,
toujours
prête à s'envoler,
était
du moins,
sans
doute les pieds sur terre
désormais,
cet
élan.
Mon
cœur fermé,
je
prends conscience de
son
implacable température
polaire,
mon
cœur fermé qui
ne
se rouvre qu'à demi,
lentement,
toujours
prudent,
explose
là,
sans
peur,
sans
danger,
de
tendresse
et
d'espoir.
Une
espèce de douceur
idiote,
dirais-je
fière et malhonnête,
protégée
néanmoins.
Mais
une douceur
qui
ouvre les horizons
et
tous les bras
possible.
Je
dois l'avouer,
la
force de l'enfant
tendre.
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