Le
même rêve
qui
tourne,
bouclettes,
de
plus en plus
crépues.
Bientôt,
il
ne poussera plus.
Longtemps,
je me suis réveillée sans y croire.
Un
rêve nocturne
et
diurne,
amphibie,
polyglotte.
Il
commence à tourner
trop
vite,
comme
le moulin
qu'on
ne soigne pas comme
il
faut.
Il
tourne,
se
bat contre le vent,
parce
que rien d'autre sous
la
dent.
Parce
qu'il reste dans
les
limbes.
A
moitié né,
mi-vivant,
aujourd'hui
enfin
vraiment
désiré.
Le
rêve c'est
lire,
écrire,
et
vivre de.
Le
rêve dit et redit,
d'abord
tu et retu.
Impensé.
Ri.
Désormais,
le
rêve s'impatiente
et
s'enroule toujours plus
serré.
Lire,
lire,
jamais
ne cesser de lire ;
et
nourrie jusqu'à la moelle,
presque
gavée,
et
ensuite,
prendre
les mots à pleines mains ;
les
modeler,
les
colorier,
les
déguiser,
écrire
tous les spectacles,
toutes
les vies
traversées
et
imaginées,
observées
et
enviées
désirées,
loin
des yeux près du cœur
puis
qui
s'attrapent
inopinément,
dit-on.
Mais
pas de hasard.
Tous
les esprits,
corps,
âges,
et
leur insuffler
les
mots,
partagés
avec le monde
entier,
ensemble,
sans
se connaître
mais,
écrits-lus,
de
conserve.
Et
le rêve s'achève pour
devenir
une des
vies
qu'on
n'aura pas
à
écrire.
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