Quand
on veut on peut.
Qui
n'a jamais entendu un
pair
voire
un
proche
lui
dire ça ?
Qui
jamais ?
Vous ?
La
chance ! Mais je n'y crois pas.
Il
y a toujours,
même
dans les cercles les plus exigeants,
un
moraleur qui
assènera
pompeusement :
Quand
on veut on peut.
J'ai
longtemps cru que
c'était
la chasse gardée
des
enfants
et
jeunes encore
pas
finis,
qui
s'essayent à des phrases
qui
paraissent
comme
il faut.
Mais
non du tout !
Les
êtres soi-disant
aboutis
le
disent,
le
pensent surtout.
Je
n'ai pas ri la première fois.
En
fait,
je
ne peux pas rire
de
cette phrase
qui
inévitablement
m'enrage.
Trois
décennies
et
je me penche quand
même
sur
elle,
l'approche,
la
touche
et
la tournicote.
Et
moi qui croyais que
tout
résidait dans
On
peut
et
m'insurgeais,
je
constate que
le
vrai problème
se
déplace
avec
l'âge.
Quand
on veut,
veut-on
vraiment ?
Peut-on
vouloir ?
Le
pouvoir est dans le vouloir
et
bien plus que
dans
ce qui
suit.
Pouvoir
vouloir est
un
don,
le
travail de toute une vie
aussi.
Pouvoir
admettre de
vouloir ;
se
donner les moyens de pouvoir
vouloir
ce
qu'on désire
vraiment.
C'est
le grand labeur de l'existence vers
la
lucidité et
l'honnêteté.
Pas
dire la vérité,
les
vérités pas bonnes à dire que
d'aucuns
se targuent
d'avouer
en
souligner leur
franchise
et
leur
intégrité.
Se
dire la vérité
à
soi-même,
celle
des autres ne
nous
est
pas
accessible,
ou
si fugace qu'on
s'en
boufferait les
poings.
Se
dire sa vérité,
son
vouloir et
l'assumer
en
en faisant un puissant,
un
créateur,
un
vouloir
capable,
réel,
à
bras,
à
jambes,
à
mots,
à
corps,
à
cris.
Encore
faut-il savoir que
vouloir
est
un pouvoir.
Veut
de tout ton être,
et
vois.
Après,
on
en reparlera.
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