Comme
un lion en cage
mais,
la
cage est ouverte.
La
cage me tient
captive
sans
verrous,
sans
serrure,
sans
aucun tour
de
passe-passe.
La
cage n'a pas même besoin d'être
fermée.
La
cage
sans
doute
n'a
même pas besoin d'être
visible.
La
cage,
c'est
elle !
Je
la pointe du doigt,
je
l'accuse,
je
commence à me débattre.
La
porte s'ouvre
presque
immédiatement.
Presque
dès que
je
la
secoue
par
les barreaux.
Elle
ne tient pas à
eux
ni
à sa clef.
Elle
n'emprisonne
pas
comme les autres.
Pourtant,
je
fais des ronds,
en
son sein,
proprement
comme
un
lion en cage.
Je
regarde derrière pour
regarder
devant.
Je
me vois
sans
la tête,
jusqu'au
pompon de la queue.
Je
repasse tous les pas
déjà
empreints.
Je
tourne.
Je
change de sens.
Je
tourne encore.
La
cage est ouverte
mais
je
suis incapable de
franchir
son
entrée,
sa
sortie,
son
issue,
vide,
béante,
libre,
trop
vive
sans
doute,
portique
infrarouge,
scanne
intégral
et
plus de retour
possible.
Sors
de la cage et
Votre
avion vous attend Madame.
La
cage tient à mon fil.
A la patte.
Mon
nœud.
Au cou.
Coulant.
Que
je détache,
et
mon fameux lion sort de cage,
s'érige
sur les
postérieures
et
relève
la tête.
Tous
les vols
pour
tous les pays
s'affichent
et s'offrent à
moi.
Tous
les pays,
même
les plus
inconnus.
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