Nuit
noire,
nuit
faussement noire,
mais
nuit vraie
pourtant.
Le
soleil est
carapatée
caparaçonné
dans son
plumard,
c'est
ce que j'ai envie de croire,
et
non qu'il ne cesse
jamais
de
brûler,
sans
repos,
incandescent
inébranlable.
La
nuit
pourtant
n'est
pas noire
de
jais,
presque
bleutée
d'obscurité
opaque.
Elle
est moitié de nuit,
la
lune a pris les
grands
moyens.
Je te regarde,
énorme
disque,
taches
de vieillesse,
mais
lactée comme
en
prime jeunesse.
Tu obnubiles,
Tu fascines,
sors le grand jeu
ce
soir,
comme
si tu
avais à
nous
éblouir.
belle,
puissante
et douce
à
la fois.
Tu te laisses admirer,
toi,
sans
fausse modestie
solaire.
Tu appelles,
sans
loup garou.
Fais de l’œil,
fais presque
le
jour.
Mais tu ne pourras jamais.
Tu le sais.
Continues-tu de croire
aux
bouffonneries
du
soleil ?
Continues-tu de te désoler
de
ne pas
l'être ?
Tu
découvres la face
cachée,
tu
fais rêver tous les
rêveurs,
aimer
les amoureux.
Le
soleil n'est qu'un fat
impératif
mais
égoïste
et
parfois fatal.
Et
surtout !
Ne
te laisse plus marcher
dessus !
L'homme
croit à son pouvoir
sur
toi.
Rue
et envole les
arrogants
qui
ne savent pas
qu'ils
vont mourir.
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