vendredi 31 mai 2019

31 mai : Livre délivre

De loin,
Dans les herbes plus vertes,
Plaisir festoie
Toujours vibrant.
Je le contemple
Mi-figue mi-raisin
Devant son banquet
Digne d’antiques.
Il fait sourire
Il est beau comme son dieu.
Il fait désir
Il est celle que l’on rêve.
Il fait frémir
Il est fort comme la mort.

Tenu à portée de regard,
Enclos dans les jardins des autres,
Son spectacle me fascine
Et je me grise
Déco-
lore
Les yeux pourtant remplis.
J’en fais l’affaire.
Mais il se cherche
Un peu partout
En amour-haine
Rageur.

Brusque comme surgi de
Sa boîte
Joue au pantin
Tire les ficelles.
Il a sauté visage
En beau milieu de page
Dans l’épaisseur du
Livre.
Quand plongée
Au fond de l’histoire
Plaisir surprend
En drôle
Bilboquettant d’un pied sur l’autre.
Il s’est caché là
Patiemment
Guetta le bon instant
Pour bondir clown
Déchirer phrase et mots
Sûr de son fait
Sans complexe.
Il sait que le livre me garde.
Il joue là donc
Sa dernière carte.
Livre qui ramène au
Vivant.
Lui aussi
Grand maniganceur
De mèche avec.
Il connaît son pouvoir
Son empreinte
Sa caresse.
Il sait qu’il est le
Dernier mot,
Celui qui reste
Quand tous les autres vaincus.
Il soulève des tempêtes
Et la lune.
Il révolte ma planète
Et dans un silence
Généreux
Écarte le danger.
Son histoire n’est qu’un pas
Un premier
La suite il l’a
Confie
À tout ce qui le touche.
Il s’ouvre
Se tourne
Se dévore
Et plie mais ne rompt
Pas.
Il réveille les
Morts.



Lionceaux

‪Les grandes oreilles en feuilles de chou pataudes‬
‪Les yeux comme encore endormis amandes effilées de bébé gateau‬
‪Les pattes toutes sages en canard et velours.‬


@laurentbaheux
Lumière bruyante s'invite
Sans toc 
Jusqu'aux entrailles.

jeudi 30 mai 2019

Poseidon

In seas and sands Blue God
Eyebrows wander mustaches wave
Ancient guardian come hell or high water.



by NICO - Hit the Bricks, Newcastle - 11/14 (LP)
‪Femme-dragon héros masquée coulée giclée turban de reine baroque‬
‪Femme-ombre aiglée farouche‬
‪Sur soleil-pieuvre de sang.‬


Mural by FinDAC & Eelus



30 mai : Pas touche

Deux en un
Amis ennemis.

L'un brillantin
L’autre chafouin.
Le primesautier rit
Cabriole.
Reflète en toutes couleurs
Caracole
Un peu clown
Attend qu’on l’aime.
Peu à peu prend son âge
Le cours des choses.
Le ronchonchon
Vieux avant l’heure
Ridé
Balafré
Gris et noir
Sépia parfois
Nuances changeantes
Liquides
Encrées.
Assis sagement
Mâchoires serrées,
Dans son antre secrète,
Observe le monde.
Il rajeunit
De jour en jour.

L’un l’autre ne se touchent
Pas.
Ils se tolèrent
Souvent.
S’apprécient
Aux jours de gloire.
Se haïssent
Aussi.
Ils se tiennent alors en joue.
Sur leurs gardes.
Les yeux alertes.
Ne dorment plus,
L’un s’agitant comme mouche
Piquée
L’autre immobile statue
Marbrée.

Deux étrangers
En un même corps.
Improbable duo.
Obligé de.
Consensus infernal.
Parfois bien rigolard
Quand même,
Théâtre de l’absurde.
Mais les deux
Pour sûr
Glissent des doigts
Et disparaissent quand
Trop près
S’approche.
L’un furtif
L’autre fondu
Les deux en un
Fuient comme le feu
L’autre qui
Frôle.


Pays d'Aventurie ou Expatrie

Ils ont chaussé leurs
Ailes
Tirés vers l’étrange,
Migrateurs
Sans retour
Sans peine non plus.
Ils ont choisi leur terre.
Ils ont choisi leur langue.
Libres joyeux
Exilés.

Double je
Un pied ci un pied là,
Tanguent
L’esprit marin
Entre deux contrées.
C’est le peuple d’Aventure,
Les éternels Voyageurs,
Qui tracent les routes
Et nouent ensemble les inconnus.
Leur pays n’existe
Pas.
Ou trésor caché
Au-dessus de nos têtes
Aux fonds d’une mer
Au creux d’un mont
Patrie des
Intrépides.
Ils ouvrent le monde.
Étendent l’étroit d’un
Horizon.
Les incasables en ailes
Farouches.




mercredi 29 mai 2019

29 mai : Plume à tire d'ailes

Comme une plume
Mais flèche.
Comme un ange
En flammes.

Légère 
Comme une puce
A bottes de sept lieues.

Voltige 
Autour du monde
Les ailes t’ont poussé.

Minus
Presque invisible
Défaite du passé boulet.

Atrophe
Ou rapetissée 
Tu es magique métamorphose.

Tiré
Le corps file 
Doux compagnon de voyage.

Libre
Confiante tu 
Traverseras sans mal les clos.

À ta mesure
Juste
Moulée
Exacte
Flambante plume 
S’empare
Du je. 



lundi 27 mai 2019

‪L'élégante, belle noire aux bijoux d'ivoire‬
‪Sondée jusqu'aux os, qui est-elle vraiment ?‬
‪Clignote cliquète de toutes couleurs.‬



Diana Vreeland by Bradley Theodore - NYC - 2013 (LP)

27 mai : Monstre

‪Sur fonds marins, fait de coquilles à plumes‬ aux airs d'indien
‪Ni queue ni tête la bouche poulpeuse‬
‪Le monstre verse sa poudre magique, petit bateau trésor accostera le monde.



Paintings psychedelic Mexican street artist El Curiot

samedi 25 mai 2019

Magnetic fields

Thoughts fly in thousand hues, artists
Worms dreams, marks gems.
Humans and their magnetic fields.

 Stinkfish

25 mai : Cheveux magiques

‪Femme ouvre à tout vents ses fabuleux frou-frous Afrique‬
‪Comme un livre virevoltant sous cape ‬
‪Casque aux cheveux merveilleux empreints des noms et dits d'un jour.‬



vendredi 24 mai 2019

Tiger-rabbit in the streets

Tiger-rabbit makes hard eyes at us,
His city his wall his realm, Monster's pride in the streets,
Despite passerby's smiles strong through thick and thin. 



Gaia, Seoul

24 mai : Poséidon

‪Dieu bleu en mers et sables‬
‪Sourcils vaguent et moustache ondule‬
‪Protecteur millénaire contre vents et marées.‬


by NICO - Hit the Bricks, Newcastle - 11/14 (LP)

jeudi 23 mai 2019

Ebola déboule

Il se gausse.
Le bons jours
À gorge déployée.
Il, pourquoi il ?
Peut-être elle,
Sinue sous les peaux
Sous strates sensibles
Certaines
Scientes
Sournois
Secret.
Sonne pourtant
Quand survient
L’hallali
Explosé en douleur
Fulgurante.
S’est glissé dans l’être
Sans un mot.
Sorcier
N’existe pas,
Disent les uns.
Science
S’en mord les
Poings.
L’oeil nu impuissant
Trompe l’esprit
Et l’autre
En sous-main
Sifflote en marche
Sans les pattes
Sans les mains
Vers son royaume.
Peste moderne
Encore jeune conquérante.
Jusqu’aux confins de
Son Afrique damnée.
Virus ou l’avenir.


23 mai : Défiliée

Déliée de haut en bas
Noeuds ont coulé
Au fond des mers
Dissous.
La foi la loi
Bien obligée
Sans dieu ni père
Pourtant.
Libérée de toute entrave
Électron l’oeil exor-
bite
Seule en sidéral.
Livrée sciente aux voies
Lactées
Astronaute décasquée
Castrée légère.
Dissolue
Sable glissant
Des doigts
Tenir la morale
Sans dessus ni dessous.
Juste la danse
Interstellaire
Saltos d’apesanteur
Désensés déchaînés
En rond sur soi-même
Serpent se mord la queue
Personne à la patte.
Défiliée
Reflet d’ego
Plein de soi et ris de l’autre
Sur la pointe des pieds
Pour rattraper
La pauvresse égarée.
Croit que perdue à la
Cause.
La sauver !
Mais je ris ris ris
Au creux de l’espace
Noir mais intègre.
Je ne suis d’aucun sang
D’aucun nom
D’aucun ventre.
Je me bannis du fil
Des généra-
tions.
Dégravitée.
Bas les pattes arbre
Des vies !
Tu es la mort.

mercredi 22 mai 2019

‪Pattes et griffes à peine grinçantes posées minus‬
‪Sur le dos paternel ; l'implacable roi à crinière bat de la queue,‬
‪Immobile agacé amusé inoffensif les crocs muselés par la patience du lien.‬



Photo de @laurentbaheux

22 mai : Garde

Languide
Corps gourd
Grisée de longues
Gardes
L'œil hagard
Gare au goulu sommeil.
Gong !
Gong!
Badagong !

lundi 20 mai 2019

Elegant elephant

Plumpy clumsy elephant calf, dolce doe-eyed
Flowers and drips on his skin bloom ans flow, blazing cloth
Behind his tiny truck shy he's hinding.

20 mai

‪En forme d'Adam et Ève encapsulés‬
‪Hermétiques aseptiques, pilule du bonheur ?‬
‪Prison en nus mais non ! jamais sans mon autre.


Valparaiso, Chili



‪Boueux éléphanteau, en taches de girafon,‬
‪Corps à corps gardien d'immenses vigiles‬
‪Tout contre les grosses pattes, la trompette prête à s'agripper.‬


Bodyguards, photo de@laurentbaheux

dimanche 19 mai 2019

19 mai

Le temps lentit, réflexe du souffle flourd
Boomerang zoomé 
Le coeur tape l'impétueuse inquiète.

samedi 18 mai 2019

18 mai

Le ciel la tête basse et humide
Courbe la nuque des hommes, escargots
Recroquevillés le nez sur leur nombril.

mercredi 15 mai 2019

15 mai : L'éléphant élégant

Eléphanteau tout rond pataud aux yeux de biche ;
Sur sa peau, fleurs et gouttes éclosent et coulent en un tissu de fête.
Il se cache derrière sa trop petite trompe, un peu timide.



14 mai : clic clac !

Cale sèche
Décalquée
Clac boum et dodo
En un clic
Sur le cul carré dans un coin
Croupie ronflant
Capoute calmée.
Tic-tac
Et passent les quarts
Et heures en 2, 6
4.
Toujours un canard qui par là
Cancane
Va cafter trimbalette !
Des claques perdues...
Allez circulez ! Au diable !
Allez clamser !
Et me recouche.
Les rêves cafouillent
Histoire saugrenue d’Ecossais
En kilt et en cloques.
Socorro ! Carapatons-nous !
Et le réveil se pétarade
En catastrophe.
Reprend la lente cadence,
Coltinée aux 3/8.
Le temps coule doucement.
Encapsulée dans mon sommeil
Voilà qu’il file en claquement de
Doigts.
On s’en cognerait la calebasse
Contre mur.
Caramba !
Et vivement ce soir qu’on
Se couche.


lundi 13 mai 2019

Graphi-Girafe

‪L'oreille elfique l'œil velours amandine‬
‪Madame Girafe déshabille son costume caramel camoufleur‬
‪La tête haute se peint d'improbable bleu écarlate : osez le fou !‬


Think different

13 mai : L'ensorcellement des choses

Les choses
Se rangent
Plongent
Disparaissent
S’ordonnent.
D’aucuns les maîtrisent
En purs objets
Dans leurs mains
Expertes.

Les choses
Me semblent
Vivantes
Chaotiques
Tyranniques
S’insinuent en moi
Y sèment panique
Débandade gueularde.
Plus je m’en saisis
Plus elles me saisissent
Me désordonnent
Me décrochent
M’enfoncent
De tout leur poids
Lourdes d’ironie
Et d’inconséquence.
Cri silencieux
Des entrailles
Assaillies.
Idiote
Imbécile
Démolie par
Les choses
Ensorcelées.
Monde à licornes belzébutiennes
Et
Cornus flambants.
Improbable délirant.

Les choses
Félines
Animaux de
Territoire.
Je Les exècre
Les agonit
De toutes mes voix
Espérant leur chute
À venir.
Je les briserais jusqu’à
Plus soif
S’il m’était
Permis.
Je les piétinerais
Et recouvrerais
Mes pénates.

Apprivoiser les choses
À coups de contre-sorts
Carabinés.


vendredi 10 mai 2019

10 mai : Champs magnétiques

Pensées fusent en multicolore ; artistes
Rêves têtards, empreintes bijoux.
L'homme et ses champs magnétiques.

 Stinkfish
Lapin-tigre fait les yeux durs
Roi de son mur sa ville fier monstre sans foire
Malgré les sourires du public, digne contre vents et marées.


Gaia, Seoul

jeudi 9 mai 2019

9 mai : Le livre qui s'escalade, Aragon, Les Beaux Quartiers

Page après page
Consciencieusement
L’un des grands noms
Se lit,
Une nouvelle pierre à l’édifice.
Sérieuse
Déterminée
Je ne lâche pas ma prise.
Je poursuis l’oeuvre.
Je garde foi.
Je ne peu le nier,
L’ennui m’a envahie
Et je marche lourdement mot après mot.
L’heure égrène son petit tas de lignes,
Un peu ridicule.
Je m’accroche pourtant
Escalade cette pente ardue.
Je pense à la prochaine étape.
Elle ouvrira la déferlante.
Je pourrai m’y plonger
Sans ramer contre vent.
Une nouvelle ère u livre rocailleux
Mais rien ne meut.
Je m’essouffle.
La raison dure comme fer.
Tu iras jusqu’au bout.
Un point d’honneur.
Un peu idiot n’est-il pas ?
Je m’efforce de penser.
Les grands classiques surgissent.
Je les ai sentis mais ils frappent à tous les
Tournants.
Flaubert et Stendhal s’entrecroisent.
Et pourquoi donc ce nouveau roman
Qui aurait presque l’air
Copié ?
Pourquoi pourquoi ?
Un peu risible cette réplique.
Lui qui sait si fort emporter son lecteur.
Quelle mouche l’a piquée ?
Écrit de jeunesse et lourdeurs d’ingénu ?
Les pas pèsent.
Et puis,
L’intuition que
Quelque chose s’inscrit.
Qu’il vaut la peine.
Qu’il en restera la marque
En moi,
Peu importe le prix.
De ces livres qu’on ne peut pas dire
Sans mensonge éhonté
Qu’on les a aimés.
Qui n’ont rien envolé.
Mais qui demeurent
Jusqu’à ce qu'on en comprenne
Parfois si tard
Le pourquoi lancinant.

Prince saoudien

Grand sourire à pleines dents
Tiré en mécanisme marionnettiste
Les yeux d'Orient alors
Se plissent jusqu'à la fente
Disparus dans la
Poupée gloutonne Madame BienSéance.
Les yeux s'enfuient loin
Des projecteurs
Malins
Brigands
Savants prestidigitateurs.
Ils seraient incorrects.
Ils riraient la vengeance.
Le grand sourire séduit son monde
Et le tour est joué.

Mais quand tombe
Les yeux gèlent
Glacent les sangs.
Reflètent un vide
Béant presque
Magique d'immense
Silence.
Le sourire s'oublie
Dans des frissons
Frileux.
Le corps reconnaît
Le vrai
Psychopathe
Sonne toutes les
Alarmes
Et déjà creuse
Les tombes.

La Mort, basse sentence
De l'impuissant aux pleins pouvoirs.

Orgasmic girl, given and gone
Hair let Pleasure the fool guide Wind
Ribbons around her face as a smooth mask.  


Snik, Stamford (UK)

mercredi 8 mai 2019

Femme jouisseuse livrée et libre
Les cheveux laissent le fou plaisir dicter le vent
S'enroulent au visage en masque suave.


Snik, Stamford (UK)

8 mai : Echo


Les humeurs intestines et leurs marées délunées.
Le vent soulève brutal et la pluie frappe sanguine.
Seule une peau sépare ces deux mondes échoïques.


lundi 6 mai 2019

7 mai : Aube

Les yeux gourds cherchent en nuit coinquent
L'aube les déclôt 
Pupilles au rythme du claircis. 

Tourbillons intestins cognés à tous les coins
Huit infinis de pied en cap au crayon d'or
Brillants invisibles flamboyants de l'en-corps

6 mai : Rond et rond

Petit enclos
Jardin de rêves
Couleurs clatantes
Cligneuses
Câlines
Coulantes
Coureuses
Ourlées
Velours
Orbites
Tortueuses
Tricides
Acides
Citriques
Sidères
Vipères
Perlées
Prunelles.
Le monde entier s'y joue.
Amer
Le feu
Roule ses tambours
Caché 
En évidence
Au juste centre
Du luxuriant
Bout de terre.
Il est toujours là
En plein sein
Du.
Il n a qu'à faire souffler le vent
Et sa colère
Flambera
De noir.
Cendres douces sombres poètesses
Desquelles
Renaîtront les
Joyeuses

Jusqu'à la nuit
Des temps.

Et rond et rond
Petit patapon. 
En rond en rond
Nous tournerons.


samedi 4 mai 2019

Plein les yeux

Par le coin de fenêtre les couleurs du jour
Sourdes les mains en poches remplissent les yeux seuls au monde
Puis rayons X distinguent les arcs et boutants de la cathédrale invisible.

4 mai : Chaos-monde

Les choses chahotent voltent trillent
Les êtres chuchotent virent tracent
En arabesques en queues de poisson caquètent cacophones.


vendredi 3 mai 2019

Nippon

Soleil levant
Tout feu tout flammes
Voyageur immortel,
Pays d'extrêmes
Orient de tous bois
En jupon à néons
En goretex à dentelle
L'huile tout contre son eau
Gluée 
Insubmersible,
Chapon jappe
Burlesque
De foire
Insensé
Grand vivant suicidaire,
Souverains et sumos en tatamis wi-fi
Geek et révérencieux.

Baroque
Câblé à tous ses temps.
Fantastique pétrin.
Des deux loins bouts de l'histoire.

3 mai : Japon


Japon bondit traditechno
Courant vibrant en circuits arcanes d'un pôle à l'autre
Immuable empereur et fidèle futuriste. 

mercredi 1 mai 2019

1er mai : Tard-né

Respire l'air qui s'allonge lourd d'espace
Le corps se dessine et s'allume, tard-né,
Mille étoiles filent et brillent le ciel qui veille enfin.