lundi 3 juin 2013

Ivresse du soleil

Les rayons gris lèvent le jour fondu fourbu
Gueule de bois décomplexée monumentale
Rêves réfrigérés en nudité brutale,
Calme plat comateux insouciant de l'abus.

Je secoue le soleil désaffecté rebus
d'un regard vigoureux au mol feu qui s'étale
oublieux dédaigneux de son oeuvre vitale
vieux chef indigne inerte négligeant son tribut.

Je peste révoltée face à l'usurpateur
celui qu'on vénérait, pitoyable amateur
révélé par l'ennui des cieux déconfits.

Renfrognée enragée, Maître Bonimenteur !
Contre ton ordre absurde ! Revoilà l'enchanteur,
Emerveillant le monde, ingénu tu souris.

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